
our nous, frères, nous recevons Pierre et les autres apôtres comme le Christ. Mais nous rejetons les écrits qui portent faussement leurs noms, en hommes d’expérience, sachant que nous n’avons rien reçu de semblable.
Moi-même, en effet, étant auprès de vous, je supposais que vous étiez tous attachés à la foi droite, et, n’ayant pas lu l’évangile présenté par eux sous le nom de Pierre, je disais : « S’il n’y a que cela qui paraisse vous contrarier, on peut le lire ». Mais maintenant j’ai appris que leur esprit se dissimulait dans quelque hérésie, du moins à ce que l’on m’a dit. Je me hâterai donc d’être auprès de vous. Ainsi, frères, attendez-moi bientôt.
Pour nous, frères, ayant compris de quelle hérésie était Marcianus, qui se contredisait lui-même, ne sachant pas ce qu’il disait, ainsi que vous l’apprendrez par ce qui vous a été écrit, nous avons pu en effet, par d’autres personnes qui pratiquaient cet évangile même, c’est-à-dire par les successeurs de ceux qui l’ont introduit d’abord — nous les appelons docètes car la plupart de leurs pensées appartiennent à cet enseignement — nous avons pu, dis-je, par ce moyen, emprunter ce livre, le parcourir et y trouver, avec l’ensemble de la vraie doctrine du Sauveur, quelques compléments, que nous vous avons soumis.