Symbole du concile de Constantinople (382)

Jeudi 28 avril 2005 — Dernier ajout jeudi 6 mai 2010

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Vous trouverez ici la profession de foi du deuxième concile de Constantinople (382). Le texte est présenté en grec avec sa traduction en français.

Constantinople accueille son deuxième concile au commencement de l’été 382. Les pères conciliaires y reçurent une lettre du concile de Milan qui les invitait à Rome pour la tenue d’un grand concile général. Mais les évêques ne donnèrent pas suite à cette invitation, d’une part parce qu’ils ne s’étaient pas préparés pour un déplacement aussi long, d’autre part parce qu’ils n’avaient reçu autorité pour représenter leurs confrères dans le ministère que pour le seul concile de Constantinople. Ils restèrent donc à Constantinople, mais trois d’entre-eux, Cyriaque, Eusèbe et Priscien, rédigèrent une lettre synodale qu’ils expédièrent à leurs « compagnons de ministère Damase, Ambroise, Britton, Valérien, Acholius, Anemius, Basile et aux autres saints évêques réunis dans la grande ville de Rome ».

Cette lettre, rédigée par un concile uniquement constitué d’évêques orientaux, comporte une profession de foi qui atteste la communion dans la foi entre l’Orient et l’Occident. Les Pères y rejettent avec une même vigueur et le sabellianisme et la pensée arienne, quelle que puisse être sa forme (arienne, anoméenne, pneumatomaque).

Constantinople 382
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